
"Colle au nid" : Une enfance sous protection
- En langue des oiseaux, le prénom Nicolas peut évoquer "colle au nid", symbolisant un enfant que l’on cherche à retenir, protéger ou sécuriser au sein du foyer familial. Cette dynamique est souvent associée à des mémoires de pertes, comme des fausses couches ou des abandons surtout avec le A privatif retrouvé en fin de prénom.
- Nicolas porte alors une mission inconsciente : préserver la continuité familiale, restant attaché au nid pour combler une place laissée vacante.
Le lien avec le gisant : Une mémoire d’invisibilité
- Le prénom Nicolas peut aussi renvoyer à la notion de "gisant", évoquant des ancêtres oubliés ou invisibilisés, souvent disparus dans des circonstances tragiques, dont les enfants non nés.
- Il pourrait symboliser un enfant réparateur, chargé de redonner une place à ces figures exclues de l’arbre généalogique. Cela inclut ceux qui n’ont pas trouvé leur place dans le foyer, ou même des grossesses interrompues très tôt, symboliquement représentées comme des places vides dans le nid.
Nicolas et le secret des ancêtres : Ne pas oublier les niés
- On peut percevoir dans ce prénom une invitation à ne pas nier ceux qui ont été eux-mêmes niés dans l’arbre familial. Ces figures peuvent être associées à un secret ou à des blessures générationnelles profondes, ceux à qui l'on a collé l’étiquette de "celui-là ou celle-là, on le/la nie".
Saint Nicolas : Protecteur et réparateur
- La figure de Saint Nicolas, protecteur des enfants et sauveur dans la légende des trois enfants ressuscités, renforce cette symbolique.
- Nicolas est souvent relié à un rôle de réparateur ou d’éveilleur, ramenant à la vie, symboliquement ou littéralement, des histoires enfouies. Cela peut inclure des mémoires de fausse couche, mais aussi de sacrifices ou d’infanticides dans la lignée.
- La légende de Saint Nicolas sauvant trois enfants tués par un boucher fait écho à ces mémoires : si on "a besoin d’un Nicolas", il y a peut-être un boucher symbolique dans l’histoire familiale. Le saloir évoqué dans la légende reflète le paradoxe des enfants "supprimés" tout en étant "conservés" dans la mémoire familiale.
Le Petit Nicolas : L’enfant du nid
- Lorsqu’un Nicolas naît après un enfant non-né ou décédé, il est souvent attendu pour rester près du nid, ne pas s’éloigner, et combler le vide laissé par son prédécesseur. On pourrait vouloir qu’il reste petit, qu’il ne grandisse pas, pour ne pas risquer de perdre encore.
- Il peut aussi être sollicité pour rester proche des parents, physiquement ou psychologiquement, devant "les rendre fiers". Ainsi, Nicolas peut incarner à la fois le fait d'être las (fatigué) et l’As (le héros, celui qu’on met sur un piédestal).
Les secrets du prénom : Nid, colle et symbolique gémellaire
- Le prénom Nicolas peut aussi contenir des indices sur une histoire de jumelage ou de fratrie perdue. On peut entendre :
- "Nid – colle – la" : Une petite fille qui aurait été "collée" dans ce même nid ? Une jumelle perdue ou une sœur non née avant lui ? Colles-la ta petite soeur!
- "Ni co (avec) ni… las (sans)" : Une expression du symptôme du gisant, suggérant une difficulté à porter ce poids invisible, cette absence inconsciente. Il peut alors être "coup" (cf. le boucher) et devenir : "Nico".
La lumière de décembre
- Nicolas est fêté début décembre, un moment symbolique dans l’année, correspondant aux heures les plus sombres, mais aussi aux portes de la Lumière qui revient.
- Ce prénom s’associe à la générosité et au partage des cadeaux, tout en éclairant les zones sombres de l’arbre généalogique, dans une quête d’équilibre et de renouveau.
Quelques anagrammes réels, phonétiques ou symboliques
- Sal Coin : que ne veut-on pas voir et que l'on cache dans un coin?
- San Loic : jumeau perdu ? Chercher les Loïc mais aussi les problème d'alcool (l'eau qui fait Hic! C'est de l'alcool)
- Nid Lac Eau : que s'est-il passé pendant la vie intra-utérine dans le nid d'eau maternel?
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